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Bienvenue dans le monde réel !
10 septembre 2010

La vie d'étudiant

cartableC'est la période des rentrées scolaires... Alors que les écoliers, collégiens, lycéens ont déjà repris le chemin de l'école, les étudiants reprennent, eux, assez souvent plus tard (mi-septembre, fin septembre, voire début octobre). Ce qui va suivre va sûrement rappeler des (bons ?) souvenirs à ceux qui ont été et qui sont toujours étudiants, et qui vivent ou qui ont vécu en chambre universitaire... Ce qui fut mon cas pendant 6 années...
Alors que certains étudiants vivent chez leurs parents (ceux qui habitent dans une ville universitaire), d'autres vivent en colocation, et d'autres encore vivent dans un studio (pourri ou coquet selon votre chance, et aussi votre compte en banque). Mais lorsqu'on vit dans une campagne éloignée de toute civilisation, qu'on a un portefeuille peu garni, et qu'on est pas suffisamment sociable pour vivre en colocation, on choisit les bonnes vieilles chambres universitaires avec ses atouts et ses petites contraintes.
Pour illustrer et éclaircir mon propos je vais vous faire un joli tableau :


Avantages Inconvénients
Prix - Pas très cher... ... Mais les prix augmentent beaucoup d'année en année
Superficie - 9 m² le plus souvent : c'est si petit qu'il n'y pas beaucoup de ménage à faire, et qu'on peut aller facilement d'un bout à l'autre de la pièce... ... Mais c'est trop petit pour recevoir, pour mettre beaucoup de mobilier.
- Risque de se cogner dans les meubles
Murs - Permet d'avoir une cloison entre sa chambre, celle des voisins et le couloir... - Très peu épais, ces murs permettent de tout entendre : musique, télé, conversations, galipettes (malheureusement je n'ai jamais eu l'honneur d'entendre ce genre de chose, contrairement à de nombreux "chanceux"...)
- Parfois truffés de trous (on peut même presque voir ce qui se passe chez les voisins)
Fenêtre - Si chambre refaite à neuf : double vitrage, volet roulant permettant de rester dans le noir total... Idéal pour faire une grasse matinée (quand on n'a pas cours bien sûr) - Si chambre ancienne : modèle années 60/70 avec fermeture bizarre (c'est fou l'imagination qu'ils avaient à cette époque !), avec courants d'air, permettant d'apprécier le bruit à l'extérieur (circulation automobile, chant des oiseaux, étudiants bourrés...) et stores à l'ancienne qui permettent d'apprécier la lumière du soleil au printemps vers 5 h du matin (pas de grasse mat' même le dimanche)
Cuisine commune - Lieu de vie où on peut échanger ses recettes de cuisine et ses petits trucs et astuces : comment réussir les pâtes au beurre, comment avoir sa ration quotidienne de légumes grâce à la soupe en brique ou en sachets
=> occasion d'aborder un charmant jeune homme (ou une charmante jeune fille), engager la conversation, et tisser des liens sociaux.
- Lieu de vie où on doit faire la queue pour faire chauffer ses bons petits plats précuisinés alors que personne ne parle ni se regarde, accentuant ainsi la tension, et l'attente.
- Lieux où des personnes visiblement en conflit avec les règles de l'hygiène et de la propreté laissent des détritus, des tâches un peu partout, voire des restants de nourriture.
Douches communes - Lieu idéal pour voir de charmants jeunes hommes sortir de la douche, avec des gouttes glissant sur leur corps parfait et avec seulement une serviette autour de la taille (et aussi des jeunes filles mais la serviette ne cache pas que la taille)... - Lieu se trouvant aux extrémités du couloir, comptant environ 5 douches par étage (pour 30 personnes donc), dont la moitié seulement fonctionne correctement, où il n'est pas rare de faire la queue le matin alors que l'heure de partir en cours approche dangereusement...
- Les toilettes se trouvent très souvent à proximité
Toilettes communes - Lieu permettant de satisfaire ses besoins naturels où ce sont les femmes de ménages qui nettoient (désolé c'est le seul avantage que j'ai trouvé, et en plus il ne concerne pas les femmes de ménage !) - Lieu où on n'ose pas aller lorsque d'autres sont déjà aux toilettes, à cause des bruits qu'on peut faire et/ou qu'on peut entendre, en particulier lorsqu'on sait qui est dans les toilettes à côté (qui sait aussi qu'on est à côté), même si c'est ce qu'il y a de plus naturel...
- Lieu où d'autres n'ont aucun scrupule à laisser une trace de leur passage et qui ne connaissent pas la brosse et la chasse d'eau...
- Lieu où on peut savoir si nos voisines sont en zone rouge grâce aux indices dépassant de la poubelle ouverte
Sociabilité - Voisins aimables avec qui on parle de tout et de rien et avec qui on peut manger dans la cuisine commune et discuter dans les chambres (ou parfois le couloir jusqu'à tard le soir), mais aussi faire des sorties...
- Possibilité de rencontrer et de discuter avec des étudiants étrangers, issus d'autres cultures et apprendre beaucoup de choses intéressantes.
- La politesse est de mise entre étudiants : on se dit toujours bonjour dans les couloirs même lorsqu'on ne se connaît pas
- Incompatibilités d'humeur avec les voisins provoquant des conflits, pouvant parfois apporter un peu de spectacle en un lieu où il ne règne aucune ambiance.
- La politesse n'est pas connue de tous : certains ne répondent pas quand on leur dit bonjour.

Ce tableau permettra aussi aux nouveaux étudiants résidant en chambre universitaire de se faire une idée de ce qui les attend... Bonne rentrée en tous cas !

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3 septembre 2010

Arachnophobie

toile_araigneeL'été touche à sa fin, et avec elle son lot de bébêtes indésirables, comme les insectes des tous poils, mais aussi les araignées. Car non, ignorants que vous êtes, les araignées ne sont pas des insectes mais des arachnides (on l'apprend normalement en primaire, et pourtant certains persistent à faire l'erreur !).
D'où le doux nom d'arachnophobie qui désigne - si vous avez fait un peu de grec ou si vous connaissez d'autres mots se terminant par "phobie" (tout homo qui se respecte en connaît au moins un) - la peur des araignées.Il faut savoir que ce mal handicape des milliers, des millions (des milliards ?) d'êtres humains, et qu'on n'en connaît pas l'origine. C'est vrai, pourquoi la phobie des araignées est si développée et pas la phobie des lapins ou des coccinelles ?
Ces sales bestioles gentilles bêtes vont tisser le plus souvent leur toile en campagne qu'en ville (à l'inverse des gays).
Elles se cachent le plus souvent dans les coins isolés, poussiéreux le plus souvent, flottant dans les airs (ou plutôt sur leur toile peu visible) attendant patiemment qu'une proie s'accroche à ses filets. Et parfois sortent se promener de temps en temps, pour voir si "l'herbe n'est pas plus verte ailleurs"... ou pour le plaisir de terrifier l'arachnophobe chez qui elle a osé élire domicile. Et plus elle est grosse, plus elle fait peur (cette phrase innocente prouve que vous avez l'esprit pervers si vous avez fait un parallèle sexuel), et crée soudainement une peur panique.
L'arachnophobe aura beau se rappeler de son premier livre sur les animaux, où les gentils auteurs auront tenté de le rassurer écrivant que, oui les araignées sont nos amies, car elles nous débarrassent de ces méchants insectes (et se gardent bien de dire qu'elles les torturent et les emprisonnent dans leur toile avant de les dévorer).
L'arachnophobe aura beau aussi de se rappeler de l'un de ses premiers livres d'histoires pour enfants avait pour personnage une gentille araignée qui se met à pleurer car tout le monde la fuit ou cherche à la chasser (précisons que le mot "tuer" est proscrit dans les livres d'enfants, en particulier lorsqu'une araignée parle, en plus celle-là ne s'est pas vantée de "chasser" les insectes).
L'arachnophobe aura beau aussi de se rappeler de ses grands-parents qui lui disaient que lorsque qu'une araignée sort de son trou "c'est signe de beau temps et de chaleur"...
Mais rien n'y fait !!!
Il est immobilisé, l'araignée lui fait peur. Elle bouge... Cette manière si particulière de bouger fait encore plus peur que l'araignée elle-même. L'arachnophobe n'ose plus bouger... On ne sait jamais au cas où elle sauterait sur lui.
Il faut qu'il s'en débarrasse, et employer s'il le faut de grands moyens : pantoufle, chaussure, balai, tapette à mouche (même si l'araignée n'est pas une mouche), bombe à insectes rampants (mais nan ! l'araignée n'est pas un insecte !),  bombe atomique...
Une fois le petit animal mis à trépas (une araignée écrabouillée, même en pleine jeunesse, semble moins triste que le chaton noyé au fond de la rivière, ou pire écrasé par une voiture), il faut donc s'en débarrasser...
Et l'arachnophobe reste atterré et cette rencontre le poursuivra pour la journée.
Ainsi il regardera dans tous les coins des murs, les plafonds pour s'assurer qu'il n'y ait pas une autre araignée vengeresse (car la solidarité entre araignées est bien connue de tous) qui se laisserait tomber du plafond en criant "BANZAÏÏÏÏÏ" et aller lui faire sa fête en lui recouvrant son visage avec ses longues pattes et en lui injectant son venin mortel. Il marchera avec de grosses chaussures et si c'était possible avec des bottes (même si on est en été) au cas où il croiserait un troupeau d'araignées immenses.
Toute bestiole ressemblant de loin ou de près à une araignée, ou même une tâche noire sur le mur ravivera la terreur qui sommeille en l'arachnophobe.
S'il fait chaud, et que l'arachnophobe se promène en short et en T-shirt, malheur à celui ou celle qui l'approche et le frôle par surprise (caresses de l'être aimé, mouche qui se pose, chat se frottant aux jambes...). L'arachnophobe sursautera en faisant un énorme bond, vous poussera ou tentera de vous écraser avec le revers de sa main, car il vous aura pris pour la vilaine araignée qu'il aura croisée le matin même...

Et se moquera pourtant de ceux qui ont peur des souris...

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